Le projet CASDAR MUSCARI (Mélanges botaniques Utiles aux Systèmes de Culture et Auxiliaires permettant une Réduction des Insecticides), piloté de 2015 à 2018 par le GRAB a permis de tester 4 mélanges pour bandes fleuries en fonction de leurs résultats en terme d'implantation et d'intérêts pour les auxiliaires des cultures. Les livrables du projets sont des recommandation sur le choix des espèces pour composer un mélange et sur la conduite technique des bandes fleuries. Le mélange conçu et testé dans le cadre du Projet est commercialisé sur le site de Phytosem.
Synthèse d'essais menés par l'Institut du cidre IFPC. Elle compare les effet de 6 mélanges fleuries différents suivant différents critères (attractivité auxiliaires, floraison, concurrence avec la culture).
En dépit de ses succès, le modèle agricole fondé sur un recours massif aux intrants est mis à mal du fait de ses externalités négatives. L’agroécologie propose de substituer aux intrants le pilotage des processus écologiques naturels. La production cidricole est engagée dans cette démarche. Nous avons cherché à évaluer l’apport de deux types d’aménagements agro-écologiques : les haies et les mélanges fleuris. Nous avons caractérisé la faune entomologique présente dans 14 vergers cidricoles du nord-ouest de la France (Bretagne, Normandie) et son évolution au cours de la saison. L’analyse des données collectées a confirmé que les aménagements étaient attractifs pour les ennemis naturels des ravageurs des pommiers.L’étude des dynamiques d’abondance du puceron cendré (Dysaphis plantaginea) au cours de la saison permet de hiérarchiser les contributions des différents ennemis naturels à la régulation de ses populations et de montrer leur complémentarité temporelle. Les syrphes et les coccinelles jouent le rôle principal avec une action plus précoce des premiers. Le rôle favorable au puceron de la présence des fourmis est confirmé. Les mélanges fleuris réduisent les abondances du puceron et accroissent celles de la plupart des groupes d’ennemis naturels. Au contraire, la présence des haies est favorable au ravageur. Un dispositif d’exclusion des fourmis réduit significativement leurs abondances et celles des pucerons et augmente les abondances des syrphes et des coccinelles, confirmant l’effet délétère des fourmis sur les ennemis naturels.
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