Aménagement des parcelles & environnement

Aménagement des parcelles & environnement

Ce que l'on sait...

Le niveau de développement et de régulation d'un ravageur au sein d'une parcelle dépend des pratiques culturales mais aussi de l'environnement direct et plus distant des parcelles. Ainsi, il est reconnu qu'un espace diversifié avec de nombreux espaces semi-naturels améliore souvent la régulation naturelle des bioagresseurs.

Si le lien entre habitats semi-naturels (dont les IAE) diversifiés et nombreux et biodiversité en général est établi, le lien avec la régulation naturelle n'est pas automatique. En effet, il faut que la culture, les aménagements ou les pratiques attirent les organismes régulateurs de l'environnement des parcelles en leur sein. En effet, l'effet d'un environnement décroît sous forme 1/x quand on s'en éloigne. La gestion des flux d'organismes est donc essentielle à la réussite des pratiques agroécologiques. Le but est soit de faire partir les ravageurs des cultures soit d'attirer les auxiliaires dans la culture.

 

Le but des aménagements

En augmentant le niveau général de biodiversité dans l'environnement proche des parcelles, le but des aménagements va être double :

- attirer et maintenir plus d'auxilaiires (augmentation du nombre d'individus),

- augmenter la redondance, gage de robustesse et de résilience (augmentation du nombre d'espèces).

Les insectes étant très liés à leurs plantes hôtes, le choix des plantes installées va orienter le spectre d'organismes présents. Certaines espèces vont également demander des habitats spécifiques pour s'établir (exemple des espèces rubicoles qui recherchent les tiges à moelle sectionnées).

Outils des chambres d'agriculture pour choisir les essences à implanter

Pour les vertébrés, les caractéristiques paysagères vont aussi agir fortement (taille des bosquets, présence de mares, présence de cavités etc.).

Article Phytoma sur les agroécosystèmes

 

Ce que l'on ne sait pas

Plusieurs connaissances manquent encore pour une bonne anticipation de la régulation naturelle et pour conseiller les aménagements les plus adéquats. Nous citerons les points suivants :

  • Comment prédire l'évolution des communautés d'organismes présents sur une parcelle suivant l'environnement proche et les aménagements mis en place?
  • Comment caractériser un paysage pour obtenir de l'information quant au niveau de régulation potentiel?
  • Comment organiser les aménagements spacialement, en particulier les installations perennes?
  • Comment anticiper le niveau de régulation suivant la situation de l'année précédente?
  • ...

 

Ce que l'on cherche à savoir

Les travaux du RMT BioReg sont actuellement orientés pour répondre par exemple aux préoccupations suivantes :

  • Définir les méthodes de caractérisation du paysage puis les mettre à disposition
  • Définir les corrélations entre caractéristiques paysagères et potentiel de régulation (modèle?)
  • Définir et diffuser les interventions (aménagements ou pratiques) permettant d'orienter les flux d'organismes vers une meilleure régulation
  • Comment intégrer les plantes de service dans les grandes cultures (mélange de semences?, bandes intra-parcellaires?)
  • Tester l'intérêt de mélanges variétaux pour contrôler les ravageurs
  • Comment favoriser les araignées dans les cultures herbacées

 


Les Groupes de travail

Travaux Objectifs Livrables Contact
Groupe de travail : conceptualisation des flux Définir les règles permettant de comprendre ce qui provoque les flux l'organismes Document de synthèse Alain Ferre (ASTREDHOR)
Groupe de travail : caractérisation du paysage   Méthode de caractérisation  

 

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